Elle n’est pas la plus
belle ville au monde, mais elle est Ma Ville…avec son patrimoine perdu dans ses
sales ruelles.
Son charme exceptionnel,
le chaos de son architecture, mélangeant le moderne et le rustique à tue-tête,
ses petits bâtiments historiques accrochés entre le passé et le présent.
Sa mer bleue, qui reflète
les rayons multicolores d’un ciel éblouissant.
La cité du bonheur et des
plaisirs inédits, avec ses nuits folles et mystérieuses qui défient Cathédrales
et Mosquées…
Ses cinémas et ses
théâtres qui ont témoigné du Beau Temps, quand elle était une perle rare dans un
Moyen-Orient sombrant dans la béatitude de ses palais froids…
J’ai Beyrouth dans la peau,
malgré la guerre qui l’a déchirée en deux faisant d’elle une destination des
plus dangereuses au monde.
Je l’ai dans le cœur une
ville d’Art, de Musique et de Littérature, et dans la conscience une ville sculptée
dans la joie et la tragédie, qui l’ont marqué au cours des années.
Chère Beyrouth !
Réveille-toi de ton
sommeil forcé et lave ta face meurtrie par l’égoïsme et la médiocrité des
hommes.
Soulève-toi de la
poussière et mets ta belle robe fleurie.
Ouvre ta porte devant les
soupirants qui attendent les bras ouverts.
Accueille-les avec ton
sourire habituel.
Redeviens la ville
qui vit dans la pensée des poètes et le cœur des artistes.
La ville qui réside dans
l’esprit des Dieux…
Hayat Aoun
Head of Media
Hayataoun.blogspot.com